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Depuis 2 mois et demi, suite à un sevrage brutal de medicaments psychotropes, Jo est tombée dans un état de confusion mentale intense. Elle ne sait plus ou elle est. Elle a perdu la notion du temps. Elle est extrèmement angoissée.

 

Le vendredi 19 juillet 2013, 10h du matin, Jocelyne se promène dans son jardin. Elle est vêtue décontractée : Tee shirt à moi, petite culotte, tongs à moi (44 au lieu de 38) et lunette de vue/soleil.

 

Contrairement aux jours précédents elle parait moins angoissée, au contraire son visage est détendu, elle semble avoir retrouvé sa joie de vivre. Cinq minutes d’inattention, je la cherche, l’appelle, pas de réponse.

Je fais le tour du jardin et de la maison, personne : Jocelyne est sortie de la propriété. Il est 10h 05.

 

6 directions sont possibles. J’en fais rapidement le tour soit personnellement, soit en interrogeant les quelques témoins présents. Personne n’a vu Jocelyne.

 

 

 Dès que sa disparition est constatée les opérations de recherche sont déclenchées. La gendarmerie met en œuvre ses moyens de recherche humains, aériens (hélicoptère) et équipes cynophiles. La population du village, amis et volontaires participent activement aux recherches. Aucune trace de Jocelyne.

Des centaines d’avis de recherche sont apposés dans les lieux de passage à Eyguières, Salon de Provence et dans les villages environnants.La disparition de Jocelyne est classée «inquiétante» par une juge d’instruction à Tarascon.

 

Deux semaines plus tard, alerté par une affichette dans un bar, le premier témoin se manifeste. Il raconte avoir vu Jocelyne à la sortie du village au bord de la route qui mène à Salon de Provence. Il était environ 11h du matin. Elle semblait désorientée.  Il a «faillit» s’arrêter (sic).

 

Lors d’un contrôle routier sur cette portion de route, la gendarmerie obtiendra un second témoignage situant Jocelyne dans la même zone. Désormais les hypothèses de disparitions se concentrent sur cette route.

 

Ce qui s’est passé : Jo est partie se promener sur le chemin de forêt habituel. Un témoignage malencontreux dans les premiers instants de sa disparition affirmera ne pas l’y avoir vu me faisant abandonner ce qui était pourtant la vrai piste! Le chemin forestier débouche sur la route qu’elle a suivie en direction de Salon de Provence. Elle avait perdu ses repères. Elle a marché sur le bord de route un quart d’heure minimum, croisant au passage au moins une soixantaine de voitures [1]. Aucune d’elle ne s’est arrêtée pour lui porter secours malgré son allure «bizarre».

 

[1] Chiffre estimatif basé sur les mesures effectuées les jours ultérieurs : 250 à 300 véhicules /heure

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